Alix de Saint André - En Avant Route !
Rédigé par Laurent Navet le 02 mai 2014
Alix de Saint-André a pris trois fois la route de Compostelle.
La première fois, elle est partie de Saint-Jean-Pied-de-Port, avec un sac plein d’idées préconçues, qui se sont effondrées une à une au fil de la route. La deuxième fois, elle a parcouru « el Camino », partant de La Corogne avec la foule des pèlerins qui convergent sur le dernier tronçon. L’ultime voyage fut le vrai voyage, celui que l’on doit faire en partant de chez soi.
Des bords de Loire à Saint-Jacques-de-Compostelle, passant par des chemins creux ou traversant des banlieues sinistres, elle a côtoyé le peuple inattendu des pèlerins : gens de tous pays et de toutes confessions – sans compter un nombre non négligeable de bouffeurs de curés – réunis par la marche, par les ampoules aux pieds, par la faim et la soif.
Tous se retrouvent sur le chemin pour se défaire des hiérarchies et des rôles sociaux, vivre à quatre kilomètres/heure une aventure humaine pleine de gaieté et de surprises. Sur ce petit monde en marche, Alix de Saint-André porte, comme à son habitude, un regard à la fois affectueux et espiègle.
À vous lire, le pèlerin n’est pas ce qu’on croit… Alix de Saint-André
— Beaucoup imaginent qu’on marche derrière des curés en récitant des prières, pas du tout ! Les gens sont très individualistes, pour tout dire on picole, on s’amuse, on improvise des fêtes. Beaucoup, même, ne sont absolument pas croyants : selon la formule espagnole, les trois ennemis du pèlerin sont «ses pieds, les chiens et les curés» ! Mais tous croient à la magie du chemin, à la force des liens qui se tissent entre pèlerins, à la valeur des vœux formulés avant de se mettre en route. Finalement, les enfants du Bon Dieu sont des canards sauvages !
La première fois, elle est partie de Saint-Jean-Pied-de-Port, avec un sac plein d’idées préconçues, qui se sont effondrées une à une au fil de la route. La deuxième fois, elle a parcouru « el Camino », partant de La Corogne avec la foule des pèlerins qui convergent sur le dernier tronçon. L’ultime voyage fut le vrai voyage, celui que l’on doit faire en partant de chez soi.
Des bords de Loire à Saint-Jacques-de-Compostelle, passant par des chemins creux ou traversant des banlieues sinistres, elle a côtoyé le peuple inattendu des pèlerins : gens de tous pays et de toutes confessions – sans compter un nombre non négligeable de bouffeurs de curés – réunis par la marche, par les ampoules aux pieds, par la faim et la soif.
Tous se retrouvent sur le chemin pour se défaire des hiérarchies et des rôles sociaux, vivre à quatre kilomètres/heure une aventure humaine pleine de gaieté et de surprises. Sur ce petit monde en marche, Alix de Saint-André porte, comme à son habitude, un regard à la fois affectueux et espiègle.
À vous lire, le pèlerin n’est pas ce qu’on croit… Alix de Saint-André
— Beaucoup imaginent qu’on marche derrière des curés en récitant des prières, pas du tout ! Les gens sont très individualistes, pour tout dire on picole, on s’amuse, on improvise des fêtes. Beaucoup, même, ne sont absolument pas croyants : selon la formule espagnole, les trois ennemis du pèlerin sont «ses pieds, les chiens et les curés» ! Mais tous croient à la magie du chemin, à la force des liens qui se tissent entre pèlerins, à la valeur des vœux formulés avant de se mettre en route. Finalement, les enfants du Bon Dieu sont des canards sauvages !

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