Franck Thilliez - Vertige
Rédigé par Laurent Navet le 06 janvier 2013
Un homme se réveille au fond d’un gouffre, au coeur d’un environnement hostile, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d’infortune.
Il est enchaîné au poignet, l’un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d’un masque effroyable, qui explosera s’il s’éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Bientôt, une autre question s’imposera, impérieuse : jusqu’où faut-il aller pour survivre ?
De la peinture sèche… La ligne part à droite, à gauche, en arc de cercle. À l’évidence, cette frontière désigne mon territoire. Une prison dans une prison. Je me prends la tête dans la main. La ligne de peinture, le thermomètre, l’appareil photo, les disques vinyle… Cela semble tout à fait irrationnel…
…Je m’avance doucement, anéanti. Là, de l’autre côté de la ligne rouge, allongé à même la roche. Un type, immobile, hormis son pouce gelé, qui remue mollement. Juste sous ses talons repose une enveloppe. L’homme ne porte pas d’entrave. Mais un masque de fer lui enserre le crâne, et la noirceur de son métal lui dévore le visage.
De la peinture sèche… La ligne part à droite, à gauche, en arc de cercle. À l’évidence, cette frontière désigne mon territoire. Une prison dans une prison. Je me prends la tête dans la main. La ligne de peinture, le thermomètre, l’appareil photo, les disques vinyle… Cela semble tout à fait irrationnel…
…Je m’avance doucement, anéanti. Là, de l’autre côté de la ligne rouge, allongé à même la roche. Un type, immobile, hormis son pouce gelé, qui remue mollement. Juste sous ses talons repose une enveloppe. L’homme ne porte pas d’entrave. Mais un masque de fer lui enserre le crâne, et la noirceur de son métal lui dévore le visage.

Classé dans : Lectures - Mots clés : Thilliez
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