Karine Giebel - Satan était un Ange
Rédigé par Laurent Navet le 01 avril 2017
Tic tac... Bientôt, tu seras mort. Hier encore, François était quelqu'un.
Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse. La mort est certaine. L'issue, forcément fatale.
Ce n'est plus qu'une question de temps.
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L'échéance approche. Tic tac ... Je vais mourir.
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents.
Rouler droit devant, admirer la mer.
Faire ce qu'ils n'ont jamais fait.
Vivre des choses insensées. Vivre surtout...
Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?
À l'aube de la cinquantaine, François Davin fuit. Il se barre, il part sans but ni raison, la mort est en lui ! Où qu'il aille, elle sera là. Patiente, arrogante, douloureuse et cynique. Riche avocat d'affaires, il conduit au hasard des routes sa BMW de luxe. Il a quitté Flo, sa compagne, son cabinet, ses clients, laissé son portable se décharger et il roule depuis Lille et son rendez-vous chez le médecin.
Il prend à bord un auto-stoppeur, Paul, une petite vingtaine d'années, sans véritable destination lui non plus. Un sac à dos pour tout bagage, une belle gueule, un air de voyou sympathique, Paul plait suffisamment à François pour qu'il lui paie le gite et le couvert au soir de cette rencontre. Le jeune routard souhaite finalement se rendre à Marseille chez un copain qui pourra l'héberger, François va l'accompagner.
Ce sera le début d'un road-movie étonnant et effrayant, François, Paul, la Mort et quelques autres voyageurs peu recommandables...
Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tente d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse. La mort est certaine. L'issue, forcément fatale.
Ce n'est plus qu'une question de temps.
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L'échéance approche. Tic tac ... Je vais mourir.
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents.
Rouler droit devant, admirer la mer.
Faire ce qu'ils n'ont jamais fait.
Vivre des choses insensées. Vivre surtout...
Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?
À l'aube de la cinquantaine, François Davin fuit. Il se barre, il part sans but ni raison, la mort est en lui ! Où qu'il aille, elle sera là. Patiente, arrogante, douloureuse et cynique. Riche avocat d'affaires, il conduit au hasard des routes sa BMW de luxe. Il a quitté Flo, sa compagne, son cabinet, ses clients, laissé son portable se décharger et il roule depuis Lille et son rendez-vous chez le médecin.
Il prend à bord un auto-stoppeur, Paul, une petite vingtaine d'années, sans véritable destination lui non plus. Un sac à dos pour tout bagage, une belle gueule, un air de voyou sympathique, Paul plait suffisamment à François pour qu'il lui paie le gite et le couvert au soir de cette rencontre. Le jeune routard souhaite finalement se rendre à Marseille chez un copain qui pourra l'héberger, François va l'accompagner.
Ce sera le début d'un road-movie étonnant et effrayant, François, Paul, la Mort et quelques autres voyageurs peu recommandables...

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