Manu Larcenet - Le Combat Ordinaire
Rédigé par Laurent Navet le 23 janvier 2016
Le combat ordinaire, c'est le monde tel qu’il est maintenant, celui du quotidien.
Un homme, photographe, perd pied face à la cruauté du monde et préfère prendre l’air frais d’une maison de campagne isolée dans un coin perdu. Pour se poser les bonnes questions sur lui, sa vie, son métier, sa famille.
Marco a quitté Vélizy pour la campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux.
Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir. À part ça, tout va bien.
Il a un frère complice (rigolades et gros pétards) qui l'appelle Georges et réciproquement, il a des parents au bord de la mer. Un papa tout ratatiné qui oublie le présent mais se rappelle très bien la couleur de la robe de sa mère le jour de son mariage. Une maman qui s'inquiète pour lui, sa constipation, son avenir et le cancer du poumon qu'il va sûrement choper, comme le fils de Mme Bergerin. Après une virée affectueuse (et éprouvante) chez les parents, il retrouve le silence de sa petite maison dans la verdure, et son chat (baptisé Adolf en raison d'un caractère affirmé), qui se fait charcuter par le gros chien d'un sale con de chasseur. À cette occasion, il rencontre Émilie, vétérinaire de son état, et un chouette petit vieux qui ramasse des mûres. Ça lui fait un amour et un ami. Mais voilà que tout se déglingue : Emilie se met à vouloir des choses angoissantes (partager avec lui une maison et un bébé), et le passé dégoûtant du gentil petit vieux émerge brutalement.
Marco craque.
Un homme, photographe, perd pied face à la cruauté du monde et préfère prendre l’air frais d’une maison de campagne isolée dans un coin perdu. Pour se poser les bonnes questions sur lui, sa vie, son métier, sa famille.
Marco a quitté Vélizy pour la campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux.
Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir. À part ça, tout va bien.
Il a un frère complice (rigolades et gros pétards) qui l'appelle Georges et réciproquement, il a des parents au bord de la mer. Un papa tout ratatiné qui oublie le présent mais se rappelle très bien la couleur de la robe de sa mère le jour de son mariage. Une maman qui s'inquiète pour lui, sa constipation, son avenir et le cancer du poumon qu'il va sûrement choper, comme le fils de Mme Bergerin. Après une virée affectueuse (et éprouvante) chez les parents, il retrouve le silence de sa petite maison dans la verdure, et son chat (baptisé Adolf en raison d'un caractère affirmé), qui se fait charcuter par le gros chien d'un sale con de chasseur. À cette occasion, il rencontre Émilie, vétérinaire de son état, et un chouette petit vieux qui ramasse des mûres. Ça lui fait un amour et un ami. Mais voilà que tout se déglingue : Emilie se met à vouloir des choses angoissantes (partager avec lui une maison et un bébé), et le passé dégoûtant du gentil petit vieux émerge brutalement.
Marco craque.

Classé dans : Lectures, BD - Mots clés : Larcenet
Les commentaires sont fermés.